Généalogie de la famille Boland et Kubli


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Jean Florent dit Norbert CLOQUET

M 1885 - 1961  (76 ans)


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Moins détail
Génération: 1

  1. 1.  Jean Florent dit Norbert CLOQUET est né en 1885 (fils de Louis Adrien Martin CLOQUET et Rosalie HELLEPUTTE); est mort en 1961.

    Notes:

    Membre de l'Association des Ingénieurs de Gand en 1909.

    Jean a épousé Marie Clémentine GOUBAU en 1912. Marie est née en 1887; est morte en 1961. [Feuille familiale] [Tableau familial]

    Enfants:
    1. Jean-Louis CLOQUET est né en 1912.
    2. Jacques Jules CLOQUET est né en 1914.
    3. Elisabeth CLOQUET est née en 1915; est morte en 1988.
    4. Albert René CLOQUET est né en 1916.
    5. Louis André CLOQUET est né en 1918; est mort en 1981.
    6. Marie-Thérèse CLOQUET est née en 1920.
    7. Michel Joseph CLOQUET est né en 1921; est mort en 1945.
    8. Monique Gabrielle CLOQUET est née en 1922.

Génération: 2

  1. 2.  Louis Adrien Martin CLOQUET est né le 10 jan 1849 à Feluy,7181,,,,Belgique (fils de Norbert CLOQUET et Marie-Thérèse WAUTHIER); est mort le 11 jan 1920.

    Notes:

    Témoins :
    Adrien Cloquet (1810-1871)

    Son parrain était le fils de Jean Joseph Cloquet, à savoir Adrien Cloquet né à Braine-l'Alleud le 29/05/1810 et décédé à Bruxelles le 12/09/1871.

    Louis a épousé Rosalie HELLEPUTTE en 1878. Rosalie est née en 1848; est morte en 1895. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 3.  Rosalie HELLEPUTTE est née en 1848; est morte en 1895.

    Notes:

    Première épouse de Louis Adrien Martin Cloquet.

    Enfants:
    1. 1. Jean Florent dit Norbert CLOQUET est né en 1885; est mort en 1961.


Génération: 3

  1. 4.  Norbert CLOQUET est né le 25 mars 1816 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique (fils de Jean-Joseph Ghislain CLOQUET et Marie Joseph Gertrude Ghislaine DERBAIX); est mort le 3 juil 1893 à Feluy,7181,,,,Belgique.

    Notes:

    Origine du patronyme Cloquet - Les Cloquet donnèrent des architectes-professeurs d'université renommés, magistrats, médecins, prêtres, etc. Ils comptent une descendance nombreuse dans lesfamilles Cloquet, Marchand, Delens (voir : J.P. Nandrin, "Les mémoires de Norbert Cloquet, étudiant à l'université d'Etat de Louvain de 1831 à 1835", in "Bulletin trimestriel des Amis del'Université de Louvain", 1974, nø 4 ; "Une famille plus que nombreuse, les Cloquet", in "Courrier de Gand, d'Anvers et d'Ostende", 11 novembre 1988).

    Il fut notamment docteur en médecine, président d'honneur de la Société médicale de l'arrondissement de Charleroi, président d'honneur de la Caisse des pensions du corps médical belge, membre de la Société d'archéologie de Charleroi, de Mons et de Nivelles, membre de la Société d'anthropologie de Bruxelles, écrivain et poète, propriétaire du "petit-moulin" à Feluy, chevalier del'Ordre de Léopold.

    Entré au Séminaire de Malines en 1830, il y a achevé ses études d'humanités commencées en compagnie d'Adolphe de Hardy de Beaulieu, chez le curé d'Ohain en 1828.

    En 1833, il entre à l'Université de Louvain, où il a fait ses études de médecine. Il obtient son diplôme de Docteur en Médecine en 1835, à l'âge de 19 ans.

    Il passe ensuite deux années à Paris, en société de son ami intime Elizée Hanon, originaire de Nivelles. En 1836, il obtient son diplôme de Docteur en Accouchement avec grande distinction et en1837, il y prend son diplôme de Docteur en Chirurgie (avec distinction).
    A son retour de Paris, il s'établit comme médecin à Feluy, dans une petite maison de la ruelle David; il occupait un modeste quartier composé de quatre places y compris le cabinet deconsultation, qu'il payait 7 francs le mois.

    Le 7 août 1842, il épouse à Rêves Thérèse Wauthier. Après son mariage, il habite une petite maison isolée précédée d'une cour, située dans la Grand' Rue; puis il se fait - place du Petit Moulin- une belle habitation d'une ancienne maison spacieuse qu'il agrandit en 1847, maison contenue dans un beau jardin emmuraillé et accompagnée d'une cour, d'une écurie, de remises, etc.

    Norbert Cloquet fut médecin à Feluy pendant 56 ans. Il réalisait le type parfait du bon médecin de campagne. Il avait pour amis intimes le curé Champenois de Familleureux et pendant près d'un demi siècle le bon curé de Feluy, Charles Vangelenghen.
    Durant les deux épidémies cholériques de 1846 et 1849 et lors de l'épidémie varéolique de 1867, il déploya son dévouement. Il conjure le fléau en 1867 en faisant construire des baraques en boispour y faire transporter les malades contagieux, mesure devenue usuelle depuis et dont il a eu l'initiative un des premiers. Quand il devint impossible de trouver à prix d'argent des infirmierspour soigner les malades et ensevelir les morts, il paya de sa personne pour la mise en bière et le transport des défunts. En 1867, il ne trouva pour lui prêter la main que le curé et un seulouvrier, le vitrier de Feluy. Il obtint à cette occasion la Croix Civique.

    Toujours en 1867, lors de l'Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés Médicales Belges tenue à Bruxelles, il proposa l'institution d'une caisse de pension des veuves et des orphelins,qui fut décidée en principe séance tenante, malgré l'opposition du Bureau et de la Fédération. Un comité fut chargé d'élaborer les statuts, comité dont il fut rapporteur. La caisse de pensions,établie en 1868, n'a fait que prospérer depuis.

    Il fut Président de la Société Médicale de Charleroi, où il fit plusieurs communications sur la crémation et sur le croupe et la catalepsie. Il fut Vice-Président de la Fédération MédicaleBelge.
    On a trouvé dans le journal intime du Docteur Norbert Cloquet une sorte de serment qu'il s'est fait à lui-même lors de l'épidémie de choléra de 1849 :

    "Feluy, le 26 juin 1849 - Au nom du Tout-Puissant qui règle les destinées humaines, au nom de son divin fils qui mourut martyr sur la Croix pour l'émancipation et le salut du genre humain, aunom de l'Esprit Saint qui inspire les peuples malheureux et fortifie leurs généreux efforts, en présence du fléau qui parcourt le monde et décime les populations :
    Je jure de rester fidèle à mon devoir et de voler sans crainte et sans peur au secours des malheureux frappés par le choléra. Car, nous, médecins, soldats de l'Humanité, nous sommes en présenced'un ennemi qui n'est pas moins redoutable que les armées ... J'aime ma religion et j'ai confiance en Dieu, mais comme il n'est donné à personne de prévoir ses divins décrets, s'il m'avaitdésigné comme victime, je me soumettrais à sa Sainte Volonté. Dans cette prévision, non dans cette crainte, je transcris ici les pensées intimes de mon coeur, que je désire qu'on transmette àma famille, si je reste sur le champ de bataille ..."

    Le 27 octobre 1887, il fut décoré Chevalier de l'Ordre de Léopold.Le 3 août 1892, Norbert Cloquet et Thérèse Wauthier célébrèrent leurs noces d'or. Saintement décédé à Feluy le 3 juillet 1893,il repose avec son épouse et sa fille Henriette au cimetière nouveau de Feluy. Les ornements de sa tombe avaient été préparés par lui-même de son vivant.

    La maison où il vécut - toujours existante et située au coin de la place du Petit Moulin et de la rue Norbert Cloquet à Feluy - est surmontée d'une pierre sur laquelle on peut lire : "Ici vécutNorbert Cloquet, médecin, archélogue et philanthrope. 1816-1893"

    Norbert a épousé Marie-Thérèse WAUTHIER le 7 août 1842 à Rêves,6210,,,,Belgique. Marie-Thérèse (fille de Dominique Joseph WAUTHIER et Anne Philippine Thérèse CROUSSE) est née le 21 fév 1817 à Tongrinne,5140,,,,Belgique; est morte le 13 mars 1904 à Tournai,7500,,,,Belgique. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 5.  Marie-Thérèse WAUTHIER est née le 21 fév 1817 à Tongrinne,5140,,,,Belgique (fille de Dominique Joseph WAUTHIER et Anne Philippine Thérèse CROUSSE); est morte le 13 mars 1904 à Tournai,7500,,,,Belgique.

    Notes:

    Elle fut en pension chez les Soeurs de Notre-Dame à Jumet puis à Namur. Au retour du pensionnat, elle habita avec sa soeur Philippine chez sa mère veuve retirée à Rêves.
    Elle épousa le 3 août 1842 le Docteur Norbert Cloquet. Le dŒner de noces réunit 40 convives. Le voyage de noces se fit sur les bords du Rhin. Marie-Thérèse Wauthier habita avec son mari levillage de Feluy. Fille de fermier, elle aimait les travaux champêtres; elle se plut à entretenir une basse-cour, à élever quelques vaches. L'industrie des carrières exploitées par son marinécessita quelques chevaux; elle fut ainsi pendant quelques années à la tête d'une quasi ferme, ayant des pâtures, présidant volonters à la fenaison. Vaillante et charitable, elle secourait lesmalades pauvres soignés par son mari, leur portant des douceurs, leur préparant des crèmes, les réconfortant par ses visites. Elle soutint courageusement son époux au cours de ses revers defortunes. Elle eût le bonheur de garder sa mère près d'elle pendant de longues années.
    La cruelle maladie de son cher époux fut pour elle une terrible épreuve. Après la mort de celui-ci, elle séjourna encore quelques années à Feluy. En 1894, elle fit une chute dans la descente decave qui lui causa une luxation du fémur. Elle mit des mois à se guérir, fut en danger de mort, souffrit avec le plus grand courage et demeura boŒteuse. Après avoir vendu les collectionsamassées par le Docteur Cloquet et vendu sa chère maison, elle quitta le village tant aimé de Feluy pour rejoindre sa fille et compagne Henriette ainsi que ses trois autres filles à Tournai, oùelle habita une petite maison du boulevard Léopold. Elle y passa quelques années paisibles et y mourut d'une pneumonie. Elle s'éteignit doucement, consciente de sa fin, dans des sentiments derésignation chrétienne admirables, assistée du père Kaisin, Rédemptoriste, son confesseur de choix. A ses derniers moments, elle était très présente et heureuse d'entrer dans la vie éternelle.Ses enfants et petits enfants étaient réunis autour d'elle; elle les a tous bénis tour à tour sans oublier les absents et en particulier sa fille religieuse. Elle décèdera le 13 mars 1904 àTournai. Son corps a été reconduit à Feluy où il repose à côté de son mari.

    Notes:

    Un document stipule qu'ils se seraient mariés le 3 avril 1842 (cfr. Albert Marchand et Louise De Coninck et leur famille - avril 1970).

    Enfants:
    1. Marie-Thérèse Philippine Julie CLOQUET est née le 8 juin 1843 à Feluy,7181,,,,Belgique; est morte le 4 juin 1923 à Bruxelles (Ixelles),1050,,,,Belgique.
    2. Joséphine Marie Bernardine Philippine Thérèse CLOQUET est née en 1845 à Templeuve,7520,,,,Belgique; est morte en 1919.
    3. Louise Antoinette CLOQUET est née en 1849; est morte en 1916.
    4. 2. Louis Adrien Martin CLOQUET est né le 10 jan 1849 à Feluy,7181,,,,Belgique; est mort le 11 jan 1920.
    5. Félix Pierre CLOQUET est né en 1851; est mort en 1853.
    6. Félicie Cécile CLOQUET est née en 1853; est morte le 5 déc 1945.
    7. Henri Norbert CLOQUET est né en 1855; est mort en 1856.
    8. Henriette Marie CLOQUET est née le 14 nov 1858; est morte le 1 jan 1933.


Génération: 4

  1. 8.  Jean-Joseph Ghislain CLOQUET est né le 3 mars 1779 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique (fils de Jean Baptiste Joseph CLOQUET et Marie-Anne Joseph RAMBOUX); est mort le 29 août 1861 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique.

    Notes:

    Un document stipule qu'il serait plutôt né le 23 mars 1779.
    Il repose actuellement dans le caveau de famille du cimetière de Braine-l'Alleud surmonté d'une dalle funéraire dessinée par Louis Cloquet.
    Il occupa à Braine la ferme de Monplaisir sur la route de Nivelles à Bruxelles, appartenant à la famille Triponetty. Il se retira plus tard avec sa fille Antoinette et son fils Edouard à laferme paternelle du Môle, au bourg de Braine. Il y vécut veuf durant vingt ans entouré des soins de sa fille - jusque là unique - prénommée Antoinette et de ses enfants et petits-enfants.
    Jean Joseph Cloquet tenait de sa mère une intelligence remarquable et de son père un caractère énergique. Marié à Marie Derbaix, il loua la ferme de Mon Souhait où sont nés ses enfants. En1814, il hébergea des cosaques faisant partie des armées alliées. En juin 1815, Jean Joseph Cloquet était en train de construire une grange; du haut de la charpente du comble en construction,les ouvriers distinguèrent les troupes alliées débouchant de Quatre-Bras. Les chevaux et le bétail furent aussitôt cachés dans le bois d'Ophain. Les meilleurs meubles remplis de linge furentcachés dans une cave; un brassin qu'on venait de rentrer fut dissimulé dans une cave murée. La mère et les trois enfants - Elise, Adrien et Martial - dont l'aŒné avait 7 ans et le plus jeune unan, trouvèrent refuge dans la cave d'une pauvresse sur la place de Braine où ils séjournèrent trois jours. Jean Joseph Cloquet était monté à cheval la veille de la bataille de Waterloo et vitarriver des Français. Il retourna à la ferme qu'il garda avec un vieux domestique et une vieille servante. L'armée anglaise passa lentement dans la matinée de samedi. L'après-midi, Jean JosephCloquet fut requis par un Officier français d'aller à la Neuve Cour, dans le bois de Caillou , où était l'Etat Major de Napoléon, qui y avait fait élever un belvédère. On le questionna sur latopographie locale et on l'avertit qu'il aurait sans doute l'Empereur à loger. Une heure plus tard, le même aide de camp arriva à la ferme prendre logement pour son chef, le Maréchal Soult,disant que l'Empereur était resté loger à la maison du Caillou sur la chaussée de Genappe. Les prairies de la ferme Mon Plaisir furent garnies de chevaux attachés aux arbres. Les granges et lesécuries furent remplies de soldats et le Maréchal Soult fut installé dans la grande salle, les cartes et plans déployés sur la table. A onze heures de la nuit, il rappela le fermier pour lequestionner sur les environs.
    Le lendemain, dimanche, il pleuvait. Les Officiers, envoyés en éclaireus revenus à quatre heures du matin, rapportèrent que les alliés étaient campés à 20 minutes de la ferme d'Hougoumont. Lesjeunes Officiers se flattaient à ce moment d'aller le soir, après victoire gagnée, s'amuser à Bruxelles; mais les vieux se montraient moins optimistes. L'un d'eux qui avaient combattu lesAnglais en Espagne, disait que le duc de Wellington était "dieu pour prendre position". Le Maréchal quitta la ferme à 7 heures du matin. A la demande du fermier, il signa un bon de réquisition(qui ne fut jamais payé). Un Colonel de cavalerie de l'arrière-garde passa la journée dans la prairie de la ferme et se tint avec Jean Cloquet durant la bataille sur un monticule d'où ilsdistinguèrent les mouvements de l'Armée Française et d'où ils virent les Français reprendre Hougoumont aux Anglais. Des boulets abattirent des arbres de la prairie. Les Français restèrentcoupés de l'Armée sans recevoir d'ordres tandis qu'on leur envoyait des boulets. Vers 4 heures et demi de l'après-midi, le Colonel se réjouissait de la victoire quand avec un geste de frayeur,il entendit le canon tonner du côté de la Belle Alliance. Il vit les Français avancer puis reculer. Il devina l'arrivée de Blucher et la défaite de Napoléon. Le Colonel et sa troupe prirentventre à terre leur course vers Genappe. Plus tard, un Sergent Major de régiment vint visiter le fermier et lui dit que son régiment avait été décimé dans la retraite.
    Après la victoire, les soldats des armées alliés voulurent enfoncer la porte de la cave où l'on avait remisé le brassin de bière. Le fermier réclama la protection d'un Major hollandais quiintervint. Mais le soir, les soldats revinrent , ils maltraitèrent Jean Joseph Cloquet et le traŒnèrent par les cheveux. Il s'esquiva et se réfugia dans le grenier de la grange où ils'évanouit. Il entendit plus tard les soldats qui le cherchaient en piquant dans le grain avec la pointe de leurs bayonnettes mais il leur échappa définitivement.
    Henri Houssaye, dans son récit de la bataille de Waterloo, parle du guide Cloquet qui accompagna l'Empereur lié à un cheval. Cette version ayant été reproduite dans le numéro du 5 août 1888 du"XXe siècle", le petit fils de Jean Joseph Cloquet, Louis, a écrit à ce journal pour établir que le guide, si l'épisode est vrai, ne peut être son grand-père.
    Jean Joseph Cloquet mourut en bon chrétien d'un charbon causé par la piqûre d'une mouche à la lèvre.

    Jean-Joseph a épousé Marie Joseph Gertrude Ghislaine DERBAIX le 16 juin 1807 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique. Marie (fille de Martin DERBAIX et Marie Joseph DIESBECQ) est née le 28 jan 1778 à Nivelles,1400,,,,Belgique (Ferme de Stoisy ??); est morte le 24 mai 1841 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  2. 9.  Marie Joseph Gertrude Ghislaine DERBAIX est née le 28 jan 1778 à Nivelles,1400,,,,Belgique (Ferme de Stoisy ??) (fille de Martin DERBAIX et Marie Joseph DIESBECQ); est morte le 24 mai 1841 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique.
    Enfants:
    1. Jean Baptiste CLOQUET est né le 8 mai 1808 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 2 mars 1891 à Nivelles,1400,,,,Belgique.
    2. Elise CLOQUET est née vers 1809.
    3. Philippe Alexandre CLOQUET est né vers 1810.
    4. Adrien CLOQUET est né le 29 mai 1810 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 12 sept 1871 à Bruxelles,1000,,,,Belgique.
    5. Martial Cyrille Ghislain CLOQUET est né le 28 jan 1814 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 30 juil 1867 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique.
    6. 4. Norbert CLOQUET est né le 25 mars 1816 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 3 juil 1893 à Feluy,7181,,,,Belgique.
    7. Antoinette Désirée Ghislaine CLOQUET est née le 24 juil 1818 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est morte le 20 déc 1905 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique.
    8. Edouard Joseph Ghislain CLOQUET est né le 26 mars 1821 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 6 avr 1901 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique.
    9. Florian Joseph Ghislain CLOQUET est né le 20 fév 1824 à Braine-L'Alleud,1420,,,,Belgique; est mort le 24 oct 1902 à Bruxelles,1000,,,,Belgique.

  3. 10.  Dominique Joseph WAUTHIER est né le 18 oct 1775 à Loupoigne,1471,,,,Belgique (fils de Jean Baptiste WAUTHIER et Marie Martine WAUTHIER); est mort le 24 oct 1819 à Tongrinne,5140,,,,Belgique.

    Notes:

    Témoins :
    Antoine Wauthier (curé de Sclayn)

    Il était fermier à la cense de la Basse-Cour du Château de Tongrinne qui appartenait à la famille "de Cornet de Lisse".
    Lors de la bataille de Ligny, sa ferme sise à Tongrinne près de Namur fut totalement pillée. On leur enleva jusqu'à la layette de leur futur enfant, les bestiaux et certains de leurs chevauxfurent retrouvés égorgés. De ces pillages, il put quand-même sauver l'argenterie, les valeurs et les papiers de famille. Il se cacha pour ne pas être contraint de conduire en France une partiede ses attelages réquisitionnés.
    Il existe environ 120 billets de réquisitions faites à la ferme de Dominique Joseph Wauthier, surtout des réquisitions de voiturages ainsi qu'une note de pillages faits par les Prussiens : 5chevaux, 2 vaches, 47 moutons, 9 cochons, 107 poules, 500 livres de porc salé, 105 livres de beurre, 40 tonnes de bière, de l'huile, de l'eau de vie, du vinaigre, du blé, de l'avoine, del'orge, 48 serviettes, 12 nappes, 50 chemises, 18 paires de bas, divers habits, 58 mouchoirs de mousseline, 24 mouchoirs de coton, divers vêtements de ferme, des porcelaines, des cristaux, unebatterie de cuisine, des chaudrons de cuivre, un gros meuble de cuisine, des bougies, des monnaies d'argent, un chariot avec son attelage de quatre chevaux, etc.
    Il est décédé suite à une épidémie causée tardivement par l'inhumation défectueuse de victimes de la bataille.
    Un document stipule qu'il serait décédé le 24 octobre 1820.
    Un autre document stipule qu'il serait décédé en 1821.

    Dominique a épousé Anne Philippine Thérèse CROUSSE le 19 oct 1814 à Houtain-le-Val,,,,,Belgique. Anne (fille de Pierre-François CROUSSE et Marie-Thérèse DERBAIX) est née le 13 sept 1784 à Houtain-le-Val,1476,,,,Belgique; est morte le 27 août 1869 à Ways-Lez-Genappe,1474,,,,Belgique. [Feuille familiale] [Tableau familial]


  4. 11.  Anne Philippine Thérèse CROUSSE est née le 13 sept 1784 à Houtain-le-Val,1476,,,,Belgique (fille de Pierre-François CROUSSE et Marie-Thérèse DERBAIX); est morte le 27 août 1869 à Ways-Lez-Genappe,1474,,,,Belgique.

    Notes:

    Seconde épouse de Dominique Joseph Wauthier.
    Un document stipule qu'elle serait décédée le 29 août 1869.
    Elle reçut en "apport de mariage" 3000 florins.
    Louise Cloquet a écrit une notice biographique à propos d'Anne Philippine Crousse. En voilà un résumé :
    Philippine était la huitième des dix-sept enfants de Pierre François Crousse, Bourgmestre à Houtain et de Marie-Thérèse Derbaix.
    Son père exploitait deux fermes - Houtain et Tongrinne - et ses exploitations étaient prospères. Anne Philippine Thérèse reçut sa première éducation de sa mère et de sa soeur aŒnée Julie.Pendant sa jeunesse éclata la Révolution Française. La famille pratiqua le culte en cachette. Dominique Joseph Wauthier - le mari d'Anne Philippine Thérèse Crousse - avait donné asile àDominique Antoine Wauthier, l'oncle et parrain d'Anne Philippine Thérèse Crousse. Dominique Antoine Wauthier était le Curé de Sclayn qui passait pour le précepteur des enfants de PierreFrançois Crousse et qui célébrait la messe dans une chambre retirée. A l'âge de 13 ans, Anne Philippine fut placée en pension chez les Soeurs Bénédictines à Mons. Dix-huit mois après, sa mèretomba malade et elle fut rappelée au logis où elle demeura jusqu'à l'âge de 30 ans. Anne Philippine fréquentait sinon le monde, du moins les fêtes de famille et y montrait un esprit enjoué. Ala ferme, elle fut chargée de la direction de la cuisine et de la laiterie. Elle vit avec peine ses soeurs la quitter, Julie d'abord, puis Sophie, sa confidente intime, pour entrer en religionet enfin Anastasie pour se marier et aller habiter Ways. Ses frères appelés aux Armées de Napoléon ne furent remplacés qu'au prix de grands sacrifices; Nicolas Jérôme, enrôlé dans la garded'honneur, ne put être exempté, mais ayant fait la veille du départ une chute de cheval qui faillit être mortelle, il échappa à l'incorporation.
    Plusieurs partis s'offraient à Anne Philippine Thérèse; trois prétendants furent écartés : un bourgeois, un fermier, un propriétaire. A l'âge de 30 ans, elle accepta Dominique Joseph Wauthier -veuf de Marie Caroline Lambillote (ou Lambilotte ??) - qui emmena Anne Philippine Thérèse Wauthier à sa ferme de Tongrinne près de Namur, et qui la rendit très heureuse. Elle lui apportait unebelle dote et leur ferme prospérait. Cinq mois seulement après leur installation, ils eurent en cantonnement les troupes prussiennes. Anne Philippine Thérèse déploya beaucoup d'énergie à sefaire respecter de la soldatesque. Lors de la bataille de Ligny, elle alla trouver le Général prussien dans son camp et obtint deux "sauvegardes" qui préservèrent la ferme de l'incendie. Elledut toutefois s'enfuir avec son mari et son oncle ecclésiastique - Dominique Antoine Wauthier - et passer la nuit de la bataille dans un bois du voisinage, alors qu'elle était sur le pointd'être mère. Ils rentrèrent au logis le lendemain, mais pour voir leur maison livrée au pillage. On enleva jusqu'à la layette de l'enfant attendu, les bestiaux égorgés et même des chevaux. Ilssauvèrent toutefois l'argenterie, leurs valeurs et les papiers de famille. Le fermier se cacha pour ne pas être contraint de conduire en France les attelages réquisitionnés. Voulant toutefoisreprendre son cheval de selle des mains d'un pillard, il fut sur le point d'être tué et dut la vie au sang-froid de son épouse qui écarta l'arme. Un mois après la bataille, le 18 juillet 1815,Anne Philipine Thérèse Crousse donna le jour à sa fille aŒnée Philippine. La ferme fut restaurée; la prospérité y rentra. Dix-huit mois plus tard, naquit la seconde fille Thérèse. Une troisièmefille, Hyacinthe, ne vécut que 6 mois et Dominique, né en 1819, mourut après deux mois.
    Bientôt après, son mari fut atteint par l'épidémie causée tardivement par l'inhumation défectueuse de victimes de la bataille et en mourut. Anne Philippine Thérèse liquida la fortune de sondéfunt mari - Dominique Joseph Wauthier - et elle s'acheta une maison à Rêves pour s'y retirer avec ses deux filles, Philippine et Thérèse.
    Anne Philippine Thérèse partagea alors sa vie entre la prière, le travail et les oeuvres de charité et écartant de nouvelles propositions, elle répondit : "Une fois mariée, une fois mourir".
    Elle prit part aux noces d'or des ses parents , vers 1824, célébrées par quatorze enfants, sept filles et sept fils survivants des dix-sept enfants. Elle perdit mère et père en l'espace de deuxans (1828-1830).
    Après avoir marié ses deux filles - Philippine et Thérèse - elle suivit sa seconde fille, Thérèse, chez son mari Norbert Cloquet à Feluy, où elle retrouva une amie de jeunesse, MademoiselleNopère. Elle passa dès lors annuellement des vacances chez sa fille aŒnée Philippine à la ferme de Mon Souhait à Braine.
    En 1864, sa soeur Marie Hyacinthe mourut à Ways. Elle y vivait retirée du reste du monde; pour obéir au désir de la défunte, Anne Philippine Thérèse alla la remplacer dans son petit prieuré.Elle y passa ses dernières années exemptes d'infirmités, visitée par ses filles et ses nièces qui se succédaient près d'elle. Elle montrait une austérité tempérée par un grain de gaŒté et sabonne humeur. A ses petits enfants réunis autour d'elle, il lui arrivait d'entonner de sa voix un peu cassée une vieille chanson ou un cantique. Chaque matin, elle entendait la messe dansl'église toute proche. Chaque mois, elle faisait une visite à sa propre chapelle portant, à la belle saison, un bouquet de fleur à la Vierge. Elle avait sans cesse à la bouche cette maxime :"Sans vertu, pas de bonheur".
    Elle s'éteignit doucement le 27 août 1869; la veille, elle avait encore chanté un cantique qu'elle affectionnait.

    Notes:

    Un document stipule qu'ils se seraient plutôt marié à Tongrinne.

    Enfants:
    1. Philippine WAUTHIER est née le 18 juil 1815 à Tongrinne,5140,,,,Belgique; est morte le 29 nov 1887 à Nivelles,1400,,,,Belgique.
    2. 5. Marie-Thérèse WAUTHIER est née le 21 fév 1817 à Tongrinne,5140,,,,Belgique; est morte le 13 mars 1904 à Tournai,7500,,,,Belgique.
    3. Hyacinthe WAUTHIER est née en 1818.
    4. Dominique WAUTHIER est né en 1819.



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