Généalogie de la famille Boland et Kubli


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801 Il épouse en premières noces Marie Bertrand et en secondes noces Marie Rousseau. JAMIN, Daniel (I1593)
 
802 Il est le père de huit enfants dont on ne connaŒt pas les prénoms. WAUTHIER, Jean-Baptiste (I1649)
 
803 Il est né à la ferme de Cambrai à Merbraine près de Braine-l'Alleud.
Troisième (?) époux d'Anne Delchore. 
DIESBECQ, Jean (I1365)
 
804 Il était Baron. Il était également connu sous le nom de Baron de la Motte-Baraffe. de LA MOTTE de BOURQUENEBRAY, Camille (I1696)
 
805 Il était célibataire. de LA MOTTE de BOURQUENEBRAY, Raymond (I1699)
 
806 Il était originaire d'Ypres. Il quitta sa ville natale et familiale pour tenter sa chance dans la province d'Anvers où il devint conservateur des hypothèques et receveur à l'enregistrement. de CONINCK, Pierre-Louis (I252)
 
807 Il étudia au Collège Communal de Nivelles et à l'Institut Agricole de Gembloux.
Il se consacre au négoce de vins. Il s'établit à Nivelles, rue de Mons, dans l'ancienne maison de famille Braun, puis à Bruxelles, rue de Mérode 72.
Il devient ensuite consul de San Marino. Il fut en Suisse pendant toute le guerre. 
CLOQUET, Jules Richard Ghislain (I1443)
 
808 Il fut brasseur à l'ancienne brasserie de "L'Agace", rue Sainte-Gertrude à Bruxelles, et plus tard Receveur à la Ville de Halle. DESBILLE, Charles Antoine (I1790)
 
809 Il fut également Chevalier de l'Ordre de Léoplod.
Il fut reçu Docteur en Droit à l'Université de Louvain après soutenance de thèse le 5 août 1824. 
CROUSSE, Charles Désiré (I1789)
 
810 Il fut également Chevalier de l'Ordre de Léopold. CROUSSE, Félix Marie (I1820)
 
811 Il fut fermier dans la cense du Môle à Braine-l'Alleud. Il la tenait en location par bail daté de 1778, d'Adrien Ramboux et de sa femme Catherine Gailly, fermiers à la cense d'Entre-les-Hayessous Ophain, d'Anne-Thérèse Ramboux, de Pierre Claes et de son épouse Marie Joseph Ramboux, avec le consentement de leur mère Anne-Marie Pigeolet, veuve de Jean-François Ramboux. La ferme,consistant en maison, grange et germoir, était située rue de la Poste. Par acte devant le notaire Fortamps à Braine, en date du 28 avril 1787, les époux Cloquet-Ramboux devinrent propriétairesde la ferme du Môle qu'ils avaient reconstruite en 1779. Ils eurent deux enfants : un fils mort à dix ans et Jean-Joseph né en 1779, marié à Marie Joseph Derbaix. CLOQUET, Jean Baptiste Joseph (I1343)
 
812 Il habita Liège et il est l'auteur d'un ouvrage : "Les luttes de l'Autriche en 1866", deux volumes in 8ø Dumaine (?), Paris 1870.
Mort sans enfant. 
CROUSSE, Frans (I1795)
 
813 Il naquit le 17 juillet 1872 à Louvain, dans une maison toute simple de la rue des Orphelins (actuellement rue Vital De Coster), quartier du bas de la ville, non loin de la belle égliseSainte-Gertrude.
Très jeune, il avait une prédilection pour la mécanique et les sciences chimiques, à l'opposé de son père qui avait l'esprit théorique et philosophique. Il fut élevé sévèrement avec desprincipes de devoir et de travail.
Après ses humanités faites chez les Joséphites, il exprima le désir de faire des études d'ingénieur. Son père s'y opposa, lui-même avait été déçu par ce métier qu'il ne trouvait pas assez intellectuel. Albert fit donc deux années de sciences à l'Université de Louvain, puis il commença ses études d'ingénieur auxquelles il n'avait pas renoncé.
Après avoir acquis son diplôme, il fit une année de spécialisation en électricité à l'Institut Montefiore en 1898. Il était devenu un jeune et intelligent ingénieur aux goûts simples et tout à ses devoirs professionnels, se distrayant par la photographie, la mécanique et autres bricolages.
Armé de ces diplômes, il fut d'abord engagé en qualité d'ingénieur aux usines Dumont Frères à Chassart. Ensuite, il s'associa avec un industriel pour former la firme Hanappe. Celle-ci représentait en Belgique, entre autres, une fabrique anglaise de moteurs à gaz pauvre.Cela se passait dans les trois premières années de 1900.
Vers la fin 1903, il fit la connaissance de Louise De Coninck et ce fut le coup de foudre ! La suite de sa vie est très liée à vie sa familiale. 
MARCHAND, Albert (II) Joseph Ghislain (I711)
 
814 Il porte le titre d'écuyer.

Origine du patronyme de Halleux - voir : "Etat présent de la Noblesse du Royaume de Belgique", 1990, p. 47 ; E. Joos de ter Beerst, "La famille de Ville de Goyet", p. 207. 
de HALLEUX, Hubert Pierre Marie (I2117)
 
815 Il relève de la bourgeoisie de Namur le 26 avril 1728 "comme fils de Jean, du serment des escrimeurs" (voir : Archives de l'Etat à Namur, Ville de Namur, nø 95, 922, 924 et 925). WARLAND, Simon (I2255)
 
816 Il repose actuellement au cimetière de Laeken dans un caveau surmonté d'un sarcophage de marbre dessiné par Fraikin.
Après avoir voyagé pour M. Himbourg puis pour les maisons Engler, Brugman et Bonn de Bruxelles, il se fixa à Bruxelles, rue du Finistère, dans un bon petit hôtel bourgeois avec écuries, qui adisparu par suite du percement du boulevard central.
Il tenait équipage, avait une loge au Théâtre et fréquentait le monde. Il était laborieux, bienveillant et fort attaché à sa famille. Il était le parrain de Louis Cloquet et le soutint dans sesétudes par des subsides, dans le temps de gêne de ses parents. Il prit à son service ses neveux Léon, Victor et Alphonse Van Hulle. Il avait encore un neveu Frédéric.
Il mourut à l'âge de 61 ans sans avoir eu d'enfant. 
CLOQUET, Adrien (I1394)
 
817 Il resta célibataire et habita le Moulin à Braine. Il avait l'esprit cultivé, un caractère estimable, était affable et affligé de surdité. DERBAIX, Charles-Joseph (Charlot) (I1586)
 
818 Il s'est marié avec sa cousine Hortense Wauthier, fille de Théophile Hubert Wauthier. WAUTHIER, Théophile Joseph (I1627)
 
819 Il s'établit dans une ferme près de Hal, à Vleeringen (?) dans une cense appartenant aux Dames d' .....??.....
Il s'adonna à la culture et avec grand succès à l'élevage des chevaux. Ses écuries produisirent notamment le célèbre cheval nommé Rêve d'Or qui fut en 1905 le champion du monde.
Après 32 ans d'élevage, Emile abandonna la ferme en 1913. Le 10 mai de cette même année eût lieu la vente de ses magnifiques chevaux, ce qui fut un événément dans le monde agricole.
Au décès de sa femme, il se retira à Hal. 
NERINCKX, Emile Guillaume (I1420)
 
820 Il s'occupa de bonne heure des travaux de la ferme paternelle. Il épousa Philippine Wauthier à Rêves le 24 octobre 1838 (contrat de mariage passé le 29 septembre 1838 devant le notaire Lathuyde Gembloux). Il loua la ferme Mon Souhait sise à Braine et y établit une distillerie en association avec son frère Edouard. Il avait dans ses étable et distillerie de Genièvre environ 80chevaux et 200 bêtes à cornes à l'engrais utilisant les sous produits de la distillerie. Il y avait une machine à vapeur de 18 chevaux.
Il fut respectivement : Membre de la Commission Provinciale d'Agriculture du Brabant; Membre du Conseil d'Administration de la Société Centrale d'Agriculture de Belgique; Administrateur duComptoir d'Escompte de la Banque Nationale à Nivelles; Chevalier de l'Ordre de Léopold.
En 1880, il prit sa retraite, abandonnant son établissement agricole et laissant sa distillerie à son fils aŒné Emile, lequel cessa bientôt la fabrication et ne s'occupa plus que du négoce.
Le père eût la sagesse d'arranger dans la plénitude de ses moyens, le partage des biens de famille entre ses enfants. Il passa sa vieillesse dans l'ancienne maison appelée l'Evêché, joli petithôtel situé rue Van Pé où il vécut 7 ans avec son épouse et quatre ans veuf, entouré des soins et de la tendresse de ses deux filles Elise et Camille. 
CLOQUET, Jean Baptiste (I1395)
 
821 Il se maria trois fois : d'abord avec Madame Gailly, puis avec Madame Claes originaire de Waterloo, et enfin, avec Jeanne Catherine Pigeolet.
Adrien Joseph, sa troisième femme - Jeanne Catherine Pigeolet - et plusieurs de ses enfants moururent du typhus lors d'une épidémie à la fin du 18e siècle. Les enfants qui survécurent restèrentà la ferme du Petit-Cambray.
L'une de ses filles et la servante, sous l'impulsion d'un prêtre recueilli chez elles à la Révolution, entrèrent chez les Soeurs du Sacré-Coeur de Hoogaarde (Hoegaarden ?).
La ferme du Petit-Cambray fut incendiée accidentellement par un feu de joie qu'avaient allumé les soldats hollandais. 
DIESBECQ, Adrien Joseph (I1363)
 
822 Il se sépara de sa femme et se retira à la ferme de Ninove qu'il avait fait bâtir. CROUSSE, Pierre François (I1783)
 
823 Il serait âgé de 74 ans à la naissance de son fils (???) MARCHAND, Pierre Joseph (I1309)
 
824 Il serait né entre 1808 et 1814, c'est -à-dire après sa soeur Elise (née vers 1809 ?? cfr. sa fiche individuelle) et son frère Martial Cyrille Ghislain, lui-même né en 1814.
Il est mort à l'âge de 2 mois. 
CLOQUET, Philippe Alexandre (I1852)
 
825 Il serait originaire d'Ittre. CLOQUET, Henri Joseph (I1858)
 
826 Il serait originaire de Wauthier-Braine et aurait vécu à La Louvière en 1869. CLOQUET, Séverin Ghislain (I1868)
 
827 Il serait originaire de Wauthier-Braine. CLOQUET, Charles Joseph (I1862)
 
828 Il succéda dans la ferme de La Graignette à Braine-l'Alleud, à Jean-François Ramboux qui avait acheté la ferme du Môle à Braine et céda la sienne pour 1500 florins, payés par "Cloquet le Vieil"(Cloquet-Everart), avec l'aide de Catherine Tamineau, veuve de Henry Delcorde, qui avança 700 florins. Cette avance fut remboursée en 1732. Une chapelle-niche fut enclavée dans le mur de laferme de La Greignette portant cette inscription : "Cette chapelle a été érigée en l'an 1766 par Jean-Baptiste Cloquet et son épouse Anne-Marie Delcorde en l'honneur de Saint Jean-Baptiste etde Sainte Barbe. p.p.n." CLOQUET, Jean Baptiste (I1345)
 
829 Il tint un bazar à Bruxelles, le premier établissement de ce genre.
Il épousa en secondes noces Marie Joséphine Hensghling, originaire d'Heuschtein (Allemagne ??). 
CROUSSE, Antoine François (I1780)
 
830 Ils étaient cousins germains et originaires de Braine-l'Alleud.
Ils habitèrent Tongres et Bruxelles et s'étaient acheté, en outre, une villa à Heyst sur mer (??) où ils passaient leur vacances. 
Famille F81
 
831 Ils étaient tous deux descendants de cultivateurs. Les Marchand, depuis leur expulsion de Nivelles par les calvinistes en 1576, exerçaient cette profession et la propriété qu'ils occupaient depère en fils s'appelait "La vallée des loups". Famille F189
 
832 Ils eurent sept enfants dont quatre sont actuellement connus. Famille F335
 
833 Ils habitaient une jolie villa sur la hauteur à la porte de Namur. Famille F797
 
834 Ils intervinrent comme témoins dans le meurtre , le 12 décembre 1787, du chanoine Beaufays, proviseur de l'abbaye de Malonne, affaire qui fit alors grand bruit. Voir : J. Hockay, "L'affaireCalbalasse, un crime à Malonne le 12 décembre 1787", Namur, 1785, pp. 52, 53, 98 et 134. Famille F984
 
835 Ils n'ont pas eu d'enfants. Famille F794
 
836 Imprimeur dès 1860 en association avec son frère Jules, éditeur et propriétaire de la Librairie eucharistique de Namur, rue du Pont puis conjointement Grand-Place et place Pied-du-Château àNamur, propriétaire de deux demeures sises Grand-Place à Namur et de maisons et terres en cette ville (voir : Archives du cadastre à Namur. Acte du notaire Hamoir à Namur, le 18 mai 1887),membre bienfaiteur du Cercle catholique (voir : J. Bovesse, "Notes sur l'histoire du Cercle catholique de Namur (1865-1921)", in "Annales de la Société archéologique de Namur (ASAN)", tome 56,2e, p. 344 ; son nom et celui de son frère abbé, Constant, figurent au titre de bienfaiteur sur la frise du plafond de l'ancien Cercle catholique), membre de l'association du TrèsSaint-Sacrement, membre de la congrégation de la Sainte Vierge.

Retracer l'histoire de l'imprimerie Woitrin n'est pas chose aisée. En effet, la maison Woitrin, totalement détruite lors de l'incendie de la Grand-Place par les Allemands, en 1914, n'a laisséaucune pièce d'archives ; tant les biens professionnels que privés disparurent dans l'incendie et notamment meubles, portraits, photographies et souvenirs divers. Transférée rue Mathieu (avenuede la Gare) puis rue de Fer, la librairie - alors séparée de l'imprimerie - change de mains et disparaŒt, emportant dans l'oubli ses archives reconstituées ! Ironie du sort, un "Fonds Woitrin"déposé aux Archives de l'Etat à Namur (AEN) figure à l'inventaire... mais est introuvable...! (voir : Archives de l'Etat à Namur, Familles particulières, nø 1425)

Une facture (collection particulière) de la Maison Woitrin, datée du 3 janvier 1925, nous apprend toutefois que c'est en 1860 que l'entreprise a été fondée et ce, très probablement par uneassociation familiale composée d'Aloys Woitrin, alors âgé de dix-neuf ans, et de son frère Jules, vingt ans ; le souvenir de l'ordination de l'abbé Julien Provis, le 23 décemnbre 1865 (voir :Archives de P.-E. Detry ; sur l'abbé Julien Provis (1829-1913), cousin germain de la bisa‹eule de Philippe-Edgar Detry, madame Emile Detry née Mathilde Provis (olim "de Prouvy") (1851-1905),voir : P.-E. Detry, "La famille Provis", pp. 96-97), porte en effet "Namur, typographie de Woitrin frères". C'est la même mention qui apparaŒt sur le règlement imprimé en 1866, pour l'Oeuvre dela "Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance" (voir : "Victor-Auguste-Isidore Dechamps, évêque de Namur, au clergé de notre diocèse, salut et bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ",sans lieu, 1867, p. 141).

Quatre ans plus tard, Aloys est marié depuis trois mois, séparé commercialement de son frère, devenu opticien, et marque dès lors le souvenir mortuaire de Jules Provis, décédé le 9 juillet 1869(voir : P.-E. Detry, "La famille Provis", p. 104), et celui de madame Feuillen Genard, le 27 octobre 1870 (voir : archives de P.-E. Detry), de la mention "Namur, imprimerie deWoitrin-Bourdillon". Cette appellation est relativement peu fréquente même si elle apparaŒt en novembre de la même année sur une affiche de vente d'un immeuble à Namur et - trois ans plus tardencore - sur le souvenir mortuaire de madame Marie-Lambert Leveaux, née Sophie LemaŒtre (voir : Archives de l'Etat à Namur, Protocoles notariaux, nø 7357 ; Archives de mademoiselle LucieGerard, à Namur. Voir à son sujet : P.-E. Detry, "Vivre au 28-30 rue de la Croix", p. 115).

A cette époque, et vraisemblablement dès ses débuts, la Maison Woitrin est bien introduite dans le milieu catholique namurois, Aloys appartenant à diverses associations religieuses. Dès 1868,l'imprimerie publie la "Revue populaire de l'association de Saint-François de Sales", placée sous le patronage de l'évêque. La revue, qui comporte seize pages, paraŒt chaque semaine et coûtetrois francs l'an ; imprimée par la Maison Woitrin, jusqu'au 1er août 1879, elle est ensuite publiée par la Maison Wesmaël-Charlier (voir : J. Chalon, "Les périodiques namurois", in "Annales dela Société archéologique de Namur (ASAN)", 1891, p. 508).

En 1871, sort notamment des presses de l'imprimerie Woitrin un ouvrage : "Dernier adieu ! A la meilleure et la plus regrettée des mères", et l'année suivante, le "Vestiaire des pauvres, fondéen septembre 1865. Compte-rendu de 1871-1872. Statuts et liste des membres de l'oeuvre" (voir : abbé F.D. Doyen, "Bibilographie namuroise", pp. 32 et 196).

Contemporains et semblables sont les menus imprimés par la Maison Woitrin les 16 avril et 12 août 1873 pour la mariage de Joséphine Woitrin et Jean-Baptiste Derhet (voir : archives de P.-E.Detry) et celui d'Emilie Knops et Alfred Devaux (à son propos, voir note en fin). Le 23 août 1875, l'imprimerie Woitrin publie le "Souvenir du jubilé célébré en l'église d'Erpent à l'occasiondu cinquantième anniversaire du mariage de François-Joseph Dispaux et de Catherine-Josèphe Lesuisse, mariés à Jambes le 23 août 1825, père, mère, a‹eux et bisa‹euls de quatre-vingts enfants,petits-enfants et arrière-petits-enfants" (voir : archives de P.-E. Detry).

A côté de ses affaires commerciales, Aloys Woitrin investit également dans l'immobilier. Ainsi achète-t-il à la famille Winand, le 4 avril 1876, deux maisons contiguës aux Trieux de Salzinneslongeant le halage de la Sambre, comportant une quarantaine d'ares et joignant ses cousins Warrant (voir note de Gaspard Warrant). Il revend cette propriété le 17 novembre 1880 à Eugène Henry,alors que, le 2 octobre 1879, il s'était porté acquéreur d'une demeure avec dépendances et terrain contigu au boulevard Isabelle Brunell nø 3, qu'il revend le 25 novembre 1881 à AmbroiseBequet, rentier à Namur, dont les usines familiales connues sous le nom "Tannerie Bequet-Bauchau" sont voisines (ces importantes usines qui cessèrent leurs activités en 1911 firent l'objet, le27 août 1910, par-devant MaŒtre Logé, notaire à Namur, d'une offre d'achat aux familles Bequet et Hamoir, pour la somme de cinq cent mille francs, par Albert Devaux (à son propos, voir note enfin), neveu de Ferdinand Devaux, trisa‹eul de P.-E. Detry (voir : archives de P.-E. Detry et "Pays de Namur", nø 149, 1993, p. 22).

Les affaires commerciales se poursuivent. En 1880, c'est la mention "Aloys Woitrin, imprimeur à Namur" que l'on retrouve sur le souvenir mortuaire de François André (à son propos, voir note enfin), décédé le 5 février, et celle d' "Aloys Woitrin, imprimeur rue du pont à Namur", sur celui de Pierre Javaux, le 26 septembre (sur madame Pierre Javaux née Marie-Joseph Rase (1801-1880),quadrisa‹eule de P.-E. Detry, voir : P.-E. Detry, "Essaimage", pp. 34-35).

L'année suivante, Aloys imprime pour la "Société des propriétaires et amateurs de chasse pour aider à la répression du braconnage dans la province de Namur" (voir madame Yves de Thomaz deBossierre, "Les Thomaz de Bossierre", p. 90), les statuts et règlement donnant la liste de tous les grands propriétaires terriens du Namurois, et l'étende de leur chasse.

L'année 1886 marque un tournant. Le 23 juillet, le jeune négociant se porte en effet acquéreur, pour la somme de trente-cinq mille francs, d'une belle demeure du XVIIe siècle, autrefois occupéepar le libraire Ybert, Grand-Place nø 26 (voir : Archives de l'Etat à Namur, Protocoles notariaux, nø 7334). Il y transfère ses activités, les ateliers d'imprimerie se situant toutefois placePied-du-Château. Moins de quatre ans plus tard, Aloys acquiert, le 8 avril 1890, sous seing privé (voir : Archives du cadastre à Namur, matrice cadastrale, parcelle 845c), la demeure voisine,appartenant à Emile Chantraine, rentier à Belgrade, et Jules Chantraine, sculpteur à Saint-Servais. Cette importante bâtisse, qu'il donne en location, possède une grande profondeur deconstruction avec sortie rue des Brasseurs. Sa façade ainsi que celle de la librairie font face à l'hôtel de ville. Doit probablement dater de cette époque un intéressant livret cartonné etmarqué en lettres d'or "Souvenir de Namur, Woitrin, Namur" comportant douze vues de Namur marquées chacune "Maison Woitrin, Namur" (collection particulière). L'imprimerie familiale publieaussi, en 1892, les statuts de la Société photographique de Sambre-et-Meuse (voir : Pierre-Paul Dupont, "Un demi-siècle de photographie à Namur des origines à 1900", p. 101 (avec photo de lapage de garde des statuts)).

C'est la mention "A. Woitrin, imprimeur Grand'Place, Namur" qui apparaŒt sur le souvenir du chanoine Descamps en 1897 (voir : Archives de P.-E. Detry) et celle "Lithographie A. Woitrin, Namur"qui figure sur l'annonce de mariage en deux cartons écrits en anglais d'Albert Devaux et de Lydie Joly en 1900.

Entre-temps, en 1898, "A. Woitrin, éditeur, Grand'Place, Namur", propose un "Vade-mecum du touriste dans Namur et les environs". Propriété de l'éditeur, ce guide touristique présenté sous unebelle couverture rouge gaufrée, qui comporte quarante pages au format 16,5 cm sur 8,5 cm, relate dans sa préface qu'il s'agit "d'une simple nomenclature des curiosités que présentent Namur etses environs et qu'il se veut court, clair, sans prétention, mais complet". Il est vendu vingt-cinq centimes (voir : G. Maison, "A la recherche de Wépion dans la littérature touristique d'il ya cent ans", in "Wépion 2000", nø 155, 1995, p. 457).

En 1902, l'imprimerie s'associe aux événements marquant le Congrès eucharistique qui se déroule cette année-là à Namur, et c'est la maison voisine de celle des établissements Woitrin,appartenant à la famille, qui abrite l'autel superbement décoré, érigé pour ces manifestations. Monsieur et Madame Aloys Woitrin ainsi que leurs fils Aloys et Joseph, tous individuellement,sont souscripteurs au Congrès eucharistique. De même que Madame Jean-Baptiste Dutoy, née Marie Woitrin et que Joseph Blanke (ex matre Woitrin) (voir : "Congrès eucharistique de Namur, 3-7septembre 1902", Namur, 1903, pp. 20, 56 et 127).

Jusqu'en 1914, l'imprimerie Woitrin, sise Grand'Place, joue un rôle prépondérant dans l'histoire du monde catholique namurois, le journal l' "Ami de l'ordre" la recommandant toutparticulièrement (voir : "Bibliothèques namuroises", p. 63). Outre les souvenirs et faire-part mortuaires, les annonces de mariage, les images pieuses telles celle du Sacré-Coeur de Jésus, àcinquante centimes le cent, la prière à la bienheureuse Julie Billiart (1906), la neuvaine en l'honneur de Saint-Antoine de Padoue (1906), la prière des jours tristes, les prières pour laCommunion, celle à Notre-Dame du Rempart (1914) ou encore la prière "à réciter dans les moments de l'épreuve", la Maison Woitrin vend des ouvrages religieux comme "Le Saint Sacrifice de lamesse ou le manuel du chrétien", imprime des menus (voir : P.-E. Detry, "L'art de la table dans le Namurois de 1750 à 1900", Bruxelles, 1988, pp. 89 et 96) comme celui du mariage, en 1905,d'Ernest Dantinne (à son propos, voir note en fin) et Claire de Brabant comprenant seize plats, et des images de Communion solennelle. Elle est aussi dépositaire de journaux comme "Namur, revuebi-mensuelle", dont l'abonnement est fixé, en 1899, à six francs (voir : "Namur, revue bi-mensuelle", avril 1899, nø 3, p. 31). Il est encore possible de s'y procurer de nombreuses vuesphotographiques de Namur, et des cartes postales imprimées dans la Maison, comme celles du sceau de la ville de Namur, ou commercialisées et provenant notamment de la célèbre Maison Nels,telles celles de la béatification de la mère Julie Billiart, le 21 mai 1906, ou celle représentant la maison natale de la mère de Julie (voir : Daniel Franquien, "Namur. Evénements en cartespostales anciennes", Beersel, 1997, pp. 46, 48-50 et 103). Sur le plan des publications, ajoutons encore l'impression ainsi que l'administration et la direction du journal catholique "Le paysde Namur, organe des cantons de Namur, Andenne, Eghezée, Fosses et Gembloux", vendu du 19 décembre 1897 à août 1914, au prix de cinq centimes le numéro, et dont la rédaction est confiée àl'avocat namurois Alexandre Gerard (à son propos, voir note en fin) (voir : M.-L. Warnotte, "Etude sur la presse à Namur 1794-1914", in "Cahier du Centre interuniversitaire d'histoirecontemporaine", Louvain, 1965, nø 44, pp. 88, 89, 334), ou encore, en 1903, la "Vie de Saint-Adolphe, XXVIIIe évêque d'Asmabruck (45 pp.)", par N. Tillière, ainsi qu'en 1906, la "Vie de MadameBourtonbourt, fondatrice des Soeurs de la Charité", par l'abbé Wilmet (198 pp)". Cette dernière année est toutefois marquée par la mort, presque inopinée, d'Aloys père, dont l' "Ami de l'ordre"ne manque pas d'évoquer le souvenir dans ses colonnes : "Nous avons appris avec peine la mort de Monsieur Aloys Woitrin, imprimeur en notre ville, pieusement décédé hier vendredi, dans sasoixante-sixième année, après une courte maladie, administré des sacrements de l'Eglise. C'était un chrétien convaincu, pieux, dévoué. C'était un des membres les plus zélés de l'association dutrès Saint Sacrement et de la congrégation de la Sainte Vierge. Il se prodiguait pour toutes les bonnes oeuvres et jamais il ne marchanda son coucours à la défense de la bonne cause.Travailleur intelligent et actif, homme serviable, obligeant, Monsieur Aloys Woitrin jouissait de nombreuses sympathies et sa mort provoquera de sincères regrets. Nous prenons part à la douleurdes siens et nous leur présentons nos cordiales et chrétiennes condoléances. Le service funèbre, suivi de l'inhumation, aura lieu le mardi 9 octobre à 10 heures, en l'égliseSaint-Jean-Baptiste" (voir : "Ami de l'ordre", 6 octobre 1906).


>> Alfred Devaux (1847-1897), important grossiste en bonneterie et denrées coloniales, propriétaire d'un hôtel particulier rue Godefroid à Namur, détruit après avoir abrité l'Union des classesmoyennes, dont le menu de mariage comporte non moins de vingt plats, frère de Ferdinand Devaux (1836-1927), trisa‹eul de Philippe-Edgar Detry, épousa à Namur le 12 août 1873 Emilie Knops(1844-1895), elle-même veuve en premières noces de Jules Provis (1846-1869), rentier à Namur, cousin germain de madame Emilie Detry née Mathilde Provis (1851-1905), bisa‹eule de P.-E. Detry.Voir : P.-E. Detry, "La famille Provis issue de Jean de Prouvy", p. 104 ; "Dictionnaire biographique namurois", pp. 82-83.

>> Albert Devaux (1877-1936), industriel, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Namur, propriétaire à Wépion et Namur de plusieurs immeubles dont le château "Ferme blanche" àMalonne, avec vingt hectares de terres, fils d'Alfred et Emilie Knops ; il épousa à Namur le 19 juin 1900 Lydie Joly. Voir P.-E. Detry, "Georges Devaux (1869-1932), agent de change à Namur en1900", et P.E. Detry, P.-P. Dupont et D. Franquien, "Archives photographiques namuroises", Beersel, 2000.

>> François André (1811-1880) (ex matre Wodon), industriel à Namur et propriétaire d'un hôtel particulier rue de Grognon ainsi que de l'ancien hôtel de Marotte, place d'Armes, épousa àLongchamps le 19 décembre 1841 Clémentine Halloy (1815-1885), elle-même grand-tante de Madame Georges Devaux née Louise Laheyne (1878-1956), arrière-grand-tante de P.-E. Detry. Voir : P.-E.Detry, "François-Xavier Rase (1804-1853) ou la vie confortable d'un vrai curé de campagne", in "Le Parchemin", 1995, p. 392 ; P.-E. Detry, "Georges Devaux (1869-1932), agent de change à Namuren 1900", in "Le Parchemin", 2000, pp. 211-221 (avec portrait de François André) ; C. Douxchamps-Lefèvre, "Hôtels de maŒtre à Namur", p. 21.

>> Ernest Dantinne (1872-1954) (voir : "La descendance des époux Dantinne -Beaufort de 1834 à 1890", sans lieu, 13 octobre 1990), avocat puis magistrat à Namur, président de la Commissiond'assistance publique, membre de la Ligue du Sacré-Coeur et du Conseil de fabrique de l'église Notre-Dame, Prix Blondeau, commandeur de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de Léopold,épousa à Namur le 25 avril 1905 Claire de Brabant (1880-1942). Dont dix enfants parmi lesquels le Père dominicain Léon Dantinne (1907-1967), professeur de théologie au couvent de La Sarte, curéde Loverval, co-fondateur et prédicateur de la Radio-Télévision religieuse, directeur de la revue "Evangéliser", membre de "Ici Londres", Jean Dantinne (1911-1992), président du tribunal deCommerce de Namur, Gabrielle Dantinne (ø1916) qui épousa à Namur le 25 avril 1938 le colonel B.E.M. Arthur de Ville de Goyet (1910-1987), commandeur de l'ordre de la Couronne, officier del'ordre de Léopold (voir : Emmanuel Joos de ter Beerst, "La famille de Ville de Goyet", Liège, 1984, p. 99), et Marie-Claire Dantinne (ø1918) qui épousa à Namur le 8 septembre 1941 Emile Lebas(ø1915), docteur en médecine, fils d'Emile, magistrat à Mons, président de la conférence de Saint-Vincent de Paul, membre fondateur de la section de Mons des Familles nombreuses, auteurd'environ septante oeuvres littéraires, membre de la commission provinciale et du jury d'art dramatique du Hainaut, prisonnier politique 1914-1918, commandeur de l'ordre de la Couronne,officier de l'ordre de Léopold, croix "Pro ecclesia et pontifice", et d'Augusta Misonne, dont le trisa‹eul Paul-Joseph Misonne (1748-1817) qui épousa Marie Delune, fut le grand-père de LouisMisonne (1823-1896), qui épousa Adèle Pirmez. Voir : Album-souvenir d'Augusta Misonne, épouse d'Emile Lebas, 1883-1976, à l'occasion du centenaire de sa naissance ; Emile Lebas (1871-1952),écrivain montois, sans lieu ni date ; François-Xavier et Vincent Misonne, "Louis Misonne (1823-1896), Ascendance et descendance". .

>> Alexandre Gerard (1864-1934), avocat à Namur puis greffier en chef du tribunal de 1ère Instance d'Arlon et écrivain bien connu, cousin sous-germain de Rosalie Devaux (1865-1929), bisa‹eulede P.-E. Detry (voir : P.-E. Detry, "Essaimage", p. 83 ; P.-E. Detry, "Vivre au 28-30 rue de la Croix", p. 103). 
WOITRIN, Aloys Antoine Joseph (I2148)
 
837 Industriel, président-fondateur de la s.p.r.l. Etablissements Antoine Woitrin (Namur, Tournai et Anvers), qui compta jusqu'à cent employés, échevin catholique des Finances de la ville de Namur(1933-1952), dont une avenue porte le nom, président régional de la petite propriété terrienne, président du Crédit namurois jusqu'en 1968, président du Foyer namurois où une plaquecommémorative est scellée en 1972, président de la caisse de crédit professionnel de la province de Namur, président du Centre de santé, président du Conseil familial, président-fondateurrégional pour Namur puis vice-président pour la Wallonie de la Ligue des familles nombreuses, président de la s.a. Patria qui succède en 1921 au Cercle catholique de Namur (voir à ce sujet :"Les 120 ans de Patria", in "Confluent", octobre 1993, p. 8), président de la commission des Finances de la ville de Namur, membre du comité du Secours d'hiver (Namur), membre du Conseil desnotables de la province de Namur, membre de la Commission d'entrepôt de la ville de Namur, membre de la Chambre de commerce de Namur, Prix Blondeau de la ville de Namur (1952) (voir : R.Dejollier, "Namur-revue 1915-1940", Tournai, 1982, p. 58 ; Antoine Woitrin est titulaire du prix Blondeau 1952, coupure de presse non identifiée conservée dans les archives familiales), doyend'honneur émérite du travail.

Dans la lignée des Woitrin, Antoine mérite sans conteste que l'on s'attache aux grands faits qui ont marqué sa vie. Laissant l'imprimerie familiale à son frère, Antoine Woitrin se lance, àvingt ans, dans un négoce de denrées coloniales, alors qu'un an plus tard, il se marie. Travailleur infatigable, son activité ne peut que laisser admiratif : non seulement il développe sanscesse ses affaires commerciales malgré les difficultés d'approvisionnement et de transport pendant la première guerre mondiale, et un incendie lors de la seconde, mais encore il s'investittotalement dans la politique locale, surveille les travaux de construction de son hôtel particulier et des entrepôts à Namur puis, plus tard, d'une villa à Dave-sur-Meuse ; il fonde une bellefamille de huit enfants, régénérant un nom au bord de l'extinction, du moins sous la graphie qui s'est imposée pour sa branche.

En peu d'années, Antoine Woitrin porte au firmament des entreprises namuroises la société qu'il a créée et la Maison Woitrin, associée aux enseignes "Lido" et "Aligro", occupe en 1960 uneseptantaine d'ouvriers et employés avec un siège à Tournai et un bureau d'achat à Anvers. Les dépliants promotionnels de l'époque ne manquent pas de souligner que "chaque jour, des dizaines detonnes de marchandises entrent dans nos entrepôts pour constituer le stock et le choix de plus de deux mille articles belges et étrangers". Les entreprises comportent également un département"vins et liqueurs" comprenant une centaine d'appellations, ainsi qu'un département "bonneterie" (voir : Archives de Monsieur Etienne Woitrin à Namur ; une publicité antérieure fait état ausside fabriques de "chicorée de santé" et de vinaigre, et recommande l'achat du chocolat "L'Aiglon". Voir : R. Dejollier, "Namur-revue 1875-1925", sans lieu, 1984, p. 238). Une distillerie permetaussi de fabriquer un genièvre de qualité sous le nom de "Vieux Namur".

Aussi est-ce une séance tout en émotion qui marque, en 1956, le jubilé de la société, en présence du ministre Héger et du baron Huart, bourgmestre de Namur, et de tout le personnel réuni (voir: extrait de presse du journal "Vers l'Avenir", non daté (1956), intitulé "A l'occasion du 50ème anniversaire des Etablissements Antoine Woitrin. Des distinctions honorifiques sont remises à 18collaborateurs de la firme jubilaire" et conservé dans les arcives familiales ; voir aussi "En présence de Monsieur le Ministre Héger. Les établissements Woitrin ont fêté vingt membres de leurpersonnel de Namur et Tournai", in "Vers l'Avenir", 1967 ; "Lauréats du travail à Dave", in "Vers l'Avenir", 1972).

Père de famille nombreuse, catholique convaincu, Antoine Woitrin figure parmi les fondateurs, dès 1919, de la Ligue des familles nombreuses à Namur (voir : "Un grand homme de bien : AntoineWoitrin", in "Le Ligueur", 1er mars 1968 ; "Namur, cinquantième anniversaire de la Ligue des familles nombreuses", Belgrade, 1970, sans pagination ; "Namur : ouverture du cinquantenaire de laLigue", in "Le Ligueur", 20 novembre 1970), qui le désigne comme trésorier et ce, au sein d'un comité qui ne fait que croŒtre avec les années et que plusieurs personnalités namuroises marquentde leur empreinte : Georges Fallon, administrateur-délégué de la Maison d'édition Wesmaël-Charlier, le docteur Ghequière, Dieudonné Brouwers, historien et archiviste, le docteur Ranwez, lecolonel Henri de Thier, Franz Hubert, avocat et président du conseil d'administration du journal "Vers l'Avenir", sans oublier Henri Bribosia (1875-1949, avocat et bâtonnier de l'ordre, futpère, entre autres, de Paul (1910-1988), écuyer, président du tribunal de 1ère instance de Namur, qui obtint le 13 juillet 1982 concession de noblesse . Son épouse, née Jeanne Le Clercq (1909-1992), était l'arrière-grand-tante de Nathalie della Faille de Leverghem (ø1967), épouse de Philippe-Edgar Detry,auteur du présent article sur Antoine Woitrin et les membres de sa famille), avocat et échevin des finances, et premier président du comité Namur-ville de la Ligue.

Devenu vice-président de la ligue namuroise, Antoine Woitrin succède à Georges Fallon comme président de la section régionale puis devient administrateur et enfin vice-président de la ligue àl'échelon national. En 1960, Antoine Woitrin quitte la ligue locale et régionale, tout en continuant à siéger au national, et est remplacé dans sa fonction par le juge Coméliau.

Président du Foyer namurois (voir : Jean Jacquet, "Salzinnes et son passé", sans lieu, 1975, p. 46) et président régional de la Petite Propriété terrienne, Antoine Woitrin est un véritablemoteur de la politique familiale communale, et notamment du logement.

Toutes ces activités menées de front ne l'empêchent toutefois pas de s'engager corps et âme dans la vie politique de sa cité. Conseiller communal catholique en tant que suppléant depuis lesélections de 1926, Antoine Woitrin entre dans la vie politique active le 29 décembre 1931, suite au décès du bourgmestre Fernand Golenvaux ; réélu aux élections du 9 octobre 1932, il devientéchevin des Finances le 9 avril 1933, le temps que les postes soient attibués au gré de chacun (voir : P. Jacquet et F. Jacquet-Ladrier, "La vie à Namur au temps du Roi Albert", pp. 37-38).Entre-temps, Antoine Woitrin a pris part aux festivités qui marquent à Namur le centenaire du collège Notre-Dame de la Paix. Il est membre du comité des anciens élèves, placé cette annéescolaire-là sous la présidence du baron de Gaiffier d'Hestroy, gouverneur de la province. Le 7 novembre 1936, il assiste par ailleurs à l'hommage rendu au bâtonnier Henri Bribosia par soncinquentenaire professionnel. Le secrétaire du comité est Xavier Bribosia et les membres , outre Antoine Woitrin, sont : Valentin Brifaut, Joseph de Dorlodot, Adrien de Montpellier, GeorgesFallon, Fernand Golenvaux, le chanoine Alfred le Grand, Auguste Mélot, Ernest Vermeulen de Mianoye, Joseph Vrithoff, Jean de Wasseige, Max de Wasseige, et pour le comité des fêtes, JeanBribosia, Albert Monjoie, et André Ranwez (voir : "Centenaire du collège Notre-Dame de la Paix à Namur, Fêtes jubilaires 1831-1931", Bruxelles, 1931, p. 81 ; sur Henri Bribosia, voir : "Le bâtonnier Henri Bribosia, Cinquantenaire professionnel le 7 novembre 1936", Namur, 1936, p. 7 ; "Dictionnaire biographique namurois", pp.48-50). Pendant vingt ans, jusqu'en 1952, l'échevin qu'il est se préoccupe avec une rigueur et assiduité remarquables - il passe quotidiennement à l'hôtel de ville - de l'avenir de la cité quil'a vu naŒtre et pour laquelle son attachement est grand (voir : Ville de Namur, procès-verbaux du Conseil communal, années 1931-1952).

Il participe aux travaux importants qui marquent Namur au cours des années trente, tels que : la création des rues des Carmes et des Croisiers, de l'avenue Golenvaux, qui nécessitel'expropriation du Marché-aux-Foins, l'aménagement intérieur de la Bourse de commerce, confié à la société "Rhodius-Deville"* ; mais encore, s'inquiète-t-il de la programmation du théâtre, ducontrat liant la ville au casino et ce, sans négliger le bien-être des villages avoisinants pour lesquels il insiste sur de bonnes communications, développant notamment le réseau d'autobus.Grand argentier, il a notamment pour mission le calcul des pensions des employés communaux et gère, en bon père de famille qu'il est, les finances publiques : il en est jusqu'à la consommationde chauffage de l'institut Saint-Camille, dépendant de l'Assistance publique, à laquelle il est attentif, signalant au conseil communal du 6 novembre 1935 que "la chaufferie consomme pour neufcent cinquante francs de gaz par jour, cela ne peut plus durer !" (voir : R. Dejollier, "Namur-revue 1915-1940", pp. 209 et 252).

En 1940, il vit les angoisses de l'invasion allemande avec ce que cela implique comme responsabilités et relations difficiles avec l'ennemi. Scrupuleusement fidèle à tous les conseils communauxen temps de guerre (voir : "Pays de Namur" (spécial Salzinnes), p. 24 ; Délibérations conservées dans les archives de l'Hôtel de Ville de Namur), alors que plusieurs sont reportés n'atteignantpas le quorum, il est membre pendant cette période du conseil des notables (voir : G. Hubert, "1939-1945, Namur en images", Bruxelles, pp. 8,34, 35, 50) où il retrouve comme président HenriBribosia, comme secrétaire son cousin Edgar Detry (cousin et ami d'enfance d'Antoine Woitrin, Edgar Detry (1886-1967) - a‹eul de Philippe-Edgar Detry, auteur de toutes ces notes concernantAntoine Woitrin - accomplit avec lui ses études primaires à l'Institut Saint-Louis à Namur ; voir : "Dictionnaire biographique namurois", pp. 81-82), et se dévoue sans compter pour lacommission d'Assistance publique et le secours d'hiver.

Il est aussi très actif pour la sauvegarde du patrimoine durement touché par la guerre : restauration des vitraux des églises Saint-Joseph et Notre-Dame ou réfection des hospices d'Harscamp etSaint-Gilles. Il fait également le point sur l'état du casino, qui a été pillé et qui doit être remis à neuf. Sa maison, située à proximité du chemin de fer, a elle-même été endommagée le 28août 1944 par une torpille aérienne lâchée par un chasseur américain.

L'après-guerre le voit d'autant plus actif que tout est à faire : restaurations diverses, dégagement de la tour Marie Spilar et création d'une rue, reconstruction de quartiers entierssinistrés, tels que les rues Billiart, de Gravière et du Lombard, reconstruction des ponts, de l'hôtel de ville, des presbytères de Saint-Nicolas et Notre-Dame, travaux au musée archéologique,puis plus tard, en 1950, urbanisation de nouveaux quartiers dont celui du "Pied noir" et création d'une piscine communale à Salzinnes. Construite par la société Rhodius-Deville (voir note enfin d'article), la première pierre de la piscine communale fut posée en 1952 et le bâtiment inauguré cinq ans plus tard, les subsides ayant tardé. L'ouvrage "La natation dans le Namurois" nemanque pas de souligner en avant-propos "En hommage à feu Antoine Woitrin, ancien échevin des Finances et des Sports de la ville de Namur qui proposa au conseil commnal, le 7 octobre 1950, lacréation d'un bassin de natation couvert" (voir : F. Rousseau et H. Mathieu, "La natation dans le Namurois, pp. 1 et 39, avec photo).

Antoine Woitrin quitte le monde politique en 1952, assistant, le 29 décembre, à son dernier conseil communal. Cette même année, le Prix Blondeau de la ville de Namur lui est décerné, comme ille sera plus tard à sa fille Christiane, en hommage à ce namurois qui en toutes circonstances a su s'effacer devant la chose publique et appliquer, au jour le jour, les préceptes d'une vieprofondément chrétienne.

* origine du patronyme Rhodius - importante famille industrielle namuroise qui donna notamment un avocat-sénateur de l'arrondissement de Namur-Dinant-Philippeville, un architecte à Tournai, uningénieur en chef à la ville de Namur, une supérieure de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame sous le nom de soeur Marie-Louise de Saint-Joseph, et, enfin, de grands propriétaires decomptoirs commerciaux au Congo belge.

C'est en 1871 qu'Omer Rhodius fonde la société (anonyme le 8 août 1903, au capital de six cents mille francs) "Rhodius-Deville", la plus importante entreprise de construction de bâtimentsnamuroise, qui compte jusqu'à quatre cents ouvriers et reste prpriété exclusive de la famille jusqu'en 1973.

La caserne d'infanterie Marie-Henriette (1890), la chapelle de l'Ecole des cadets (1898), l'hôpital Saint-Camille (1900), l'église Sainte-Julienne à Salzinnes, le pavillon du square Léopold(1909), la construction sur des terrains appartenant notamment à la famille des rues Henri LemaŒtre et Hambursin, l'institut des Soeurs de Notre-Dame, la chapelle des Soeurs de Charité (1924),l'orphelinat Saint-Jean de Dieu et plus tard l'école d'infirmières, la piscine communale de Salzinnes, les Assurances du crédit, le nouvel hôpital Saint-Camille (1958), la maternitéprovinciale, la maison de la culture (1958), l'école hôtelière ou l'annexe de l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, ainsi que tant d'autres réalisations à Namur et dans le pays sont à l'actif decette société dont les vastes chantiers se situaient rue de l'Indépendance (aujourd'hui rue Henri LemaŒtre), où une impasse porte toujours le nom Rhodius, et boulevard d'Omalius (aujourd'huiavenue Cardinal Mercier).

Lors du passage en société anonyme en 1903, des ouvertures de crédit sont accordées par la banque centrale à la famille qui donne en garantie des biens lui appartenant : une maison et quatrehectares et demi de terres à Saint-Servais, six maisons et deux hectares à Salzinnes, dix-sept maisons couvrant un hectare quatre-vingt-neuf ares à Namur, un terrain de quatre-vingt-huit aresboulevard d'Omalius, ainsi que les chantiers, forges, bureau, etc. couvrant quatre-vingts ares à Salzinnes (voir : Notaire Adolphe Monjoie, à Namur, actes des 21octobre 1903 et 2 mars 1906,conservés ainsi que d'autres documents dans les archives de Madame André Detry, à Namur).

Le fondateur de la société, Omer Rhodius (1850-1922), entrepreneur, maŒtre de carrières et propriétaire de trois briqueteries, conseiller communal à Namur, souscripteur à la manifestation enl'honneur d'Alfred Bequet le 26 juin 1898, x Namur 8 février 1872 Marie-Louise Deville (1851-1931), fut le père d'Anna Rhodius 1872-1955) x Namur 10 décembre 1898 Florent Henry (1874-1917) ; ilfut le grand-père de Louis Henry (1901-1978), industriel, administrateur-propriétaire de la s.a. Rhodius-Deville, président du tribunal de commerce de Namur, fondateur et président d'honneurde la Chambre syndicale des entrepreneurs de Namur, x Namur 16 décembre 1922 Marie-Ernestine Bister (1896-1983) (voir : Philippe-Edgar Detry, "Essaimage", p. 105) ; il fut l'arrière-grand-pèred'Anne-Marie Henry (ø 1926) x Namur 2 septembre 1953 André Detry (1920-1981), avocat au barreau de Namur, oncle de Philippe-Edgar Detry, et descendant d'Anne-Jeanne Woitrin (voir noteindividuelle d'Anne-Jeanne Woitrin)

A propos de Rhodius-Deville, voir : Alfred Bequet, op. cit., p. 74 ; A. Engels, "Notice sur Louis Rhodius", in "Biographie coloniale belge", tome III, col. 733-734 ; "Eloge funèbre de LouisRhodius", in "Le Pays réel", 29 décembre 1938 ; P. van Molle, "Le parlement belge (1894-1969)", Ledeberg, 1969 (verbo Rhodius) ; F. Henry, "Historique de la société Rhodius-Deville", Paris,1969 ; F. Rousseau et H. Mathieu, "La natation dans le Namurois", Saint-Servais, 1971, p. 39 ; J. Jacquet, "Salzinnes et son passé", pp. 41, 51, 52 ; "Les funérailles d'un bâtisseur", in "Versl'Avenir", 6 avril 1978 ; M. Arnold et P. Dulieu, "Namur à coeur ouvert", Paris-Gembloux, 1979, p. 150 ; R. Dejollier, "Une pensée de Namur", p. 17 ; J. Willemart, "Les anciennes briqueteriesnamuroises", in "Le Guetteur wallon", 1981, nø 2, pp. 39, 45, 54-55 ; P. Jacquet et F. Jacquet-Ladrier, "La vie à Namur au temps du Roi Albert", pp. 45, 61, 152 ; P. Bribosia, "Mémoires decinquante années d'un palais de justice", p. 96 ; "De l'avant à l'après-guerre. L'extrême-droite en Belgique francophone", Bruxelles, 1993, p. 98 ; "Pays de Namur" (spécial Salzinnes), nø 147,1993, p. 11 ; "Dictionnaire biographique namurois", p. 201-202 et p. 38 (Bister). 
WOITRIN, Antoine Jean-Baptiste Joseph Marie (I726)
 
838 Ingénieur chimiste de l'Ecole de physique et de chimie industrielle de Paris, directeur de la société des Colles du Nord à Givet, conseiller général, fondateur de la société des Colles du Nordà Roubaix, auteur de publications, vice-président de la mutualité scolaire de Givet, maire de cette ville, officier de l'instruction publique, conseiller du commerce extérieur de la France,chevalier de la Légion d'honneur.

Voir : "Mort de M. Paul Cavalier", coupure de presse non identifiée, conservée dans les archives de Monsieur l'abbé Jacques Attout, à Louvain-la-Neuve ; "Pierre Hubert, 150 ans de viegivetoise", Editions ardennaises, Charleville. 
CAVALIER, Paul (I2146)
 
839 Ingénieur civil des mines UCL (Université catholique de Louvain).

Hobbies : vulcanologie, astronomie, minéralogie 
WOITRIN, Marc André Etienne Marie Ghislain (I971)
 
840 Ingénieur civil métallurgiste UCL, administrateur de sociétés, sous-lieutenant de réserve, membre du Rotary Club d'Arlon. WOITRIN, Jean-Marie Antoine Ghislain (I894)
 
841 Ingénieur commercial ICHEC (Institut catholique des Hautes Etudes commerciales - Bruxelles). JANSSENS, Laurent Guy Chantal (I2073)
 
842 Ingénieur de l'Armement, gérant d'un groupement foncier agricole, chevalier de l'ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d'honneur. MARCHAL, Xavier Maurice Marie François (I2069)
 
843 Ingénieur des Mines sorti de Louvain et géologue, il quitta le charbonnage de Bernissart à la suite d'un différend avec son directeur suite à la découverte du célèbre iguanodon à laquelle ilparticipa. Il se fit agent d'assurances à Seneffe. Il n'eut pas d'enfant. LATINIS, Léon (I1765)
 
844 Ingénieur des Mines sorti de Louvain, il s'engagea dans une entreprise industrielle en Russie où il résida et prospéra. Il se retira ensuite à Bruxelles. LATINIS, Victor (I1767)
 
845 Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, directeur général du port autonome de Strasbourg (département du Haut-Rhin - France), officier de la Légion d'honneur. MARCHAL, Maurice Pierre Marie (I2070)
 
846 Ingénieur, directeur technique de l'usine sidérurgique Rothe-Erde (Aix-la-Chapelle, Allemagne). (voir : H. Seeling, "Les Wallons, pionniers de l'industrie allemande", Liège, 1983, pp. 125-126).

Chevalier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'Aigle rouge de Prusse, propriétaire à La Plante (Namur) de l'Œle "Vas-t'y frotte", de la villa "Saint-Pierre" et de plusieurs immeubles du XVIIIesiècle dont l'un classé (voir : "Le Patrimoine monumental de la Belgique, Province de Namur", volume 5, tome 2, Liège, 1975, p. 636), ainsi qu'à Namur d'un groupe d'immeubles sis place Léopold,acquis en 1886 d'Alexandre Léanne et connu actuellement sous le nom de "Maison Bibot" (voir : P.-E. Detry, "Vivre au 28-30 rue de la Croix à Namur", pp. 94, 116 ; "Plus de deux cents millionspour l'immeuble Bibot", in "Vers l'Avenir", 4 septembre 1998, pp. 1, 17 ; "Restauration d'un immeuble classé, square Léopold à Namur", plaquette éditée en 1998 par la Région wallonne ; "Lenouveau visage de Bibot", in "Namur magazine", nø 20, décembre 1998, p. 7 ; C. Douxchamps-Lefèvre, "Hôtels de maŒtre à Namur", p. 88), membre-fondateur en 1862, avec Félicien Rops, du Clubnautique de Sambre-et-Meuse (voir : R. Pierard, "Le Royal Club nautique de Sambre-et-Meuse 1862-1962", Libramont, 1962, pp. 71, 74, 77, 104, 131). 
MAGERY, Jules (I2024)
 
847 Joëlle Woitrin et Geneviève Attout étaient cousines avant de devenir belles-soeurs. WOITRIN, Joëlle Michel Cécile André Ghislaine (I973)
 
848 Juge au tribunal de Malmedy, auditeur militaire des provinces de Liège et de Limbourg. DEWANDRE, Barthélemy François (I2466)
 
849 La Famille Crousse était d'origine française. François Joseph Crousse quitta Lille au 18e siècle et vint s'installer à Seneffe où il acheta la ferme dite "de la bête".

S'il s'avère vrai qu'il est effectivement né en 1702, cela voudrait dire qu'il est décédé à 106 ans (??). Age exceptionnel pour cette époque. 
CROUSSE, François Joseph (I1377)
 
850 Le caveau "Willems-Woitrin" est toujours subsistant aujourd'hui au cimetière dit "de Namur" à Belgrade. Famille F957
 

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